- Faire pour retenir
De nombreuses études ont démontré que c’est en étant acteur de son apprentissage que l’on apprend le mieux. Lorsqu’on traite des données activement, c’est-à-dire en les mettant en pratique, cela favorise la mémorisation.
Voici quelques astuces : expliquer ce que vous apprenez à quelqu’un, faire des schémas/dessins/illustrations, débattre à voix haute de ce que vous lisez, mimer… ou tout simplement, mettre en action directe ce que vous assimilez !
- Utiliser le jeu
Les jeux de société sont de bons moyens pour stimuler votre mémoire ! C’est une manière agréable de répéter les mêmes gestes, paroles ou techniques… ce qui favorise davantage vos capacités de mémorisation. Ils ne sont pas réservés qu’aux enfants ! Si vous souhaitez découvrir ou réviser les gestes qui sauvent, aller jeter un œil au jeu éducatif SECOURISTE (https://www.protegeralertersecourir.fr/boutique/s-1.html).
- Tester ses connaissances
Tester ses connaissances est un procédé efficace pour entrainer sa mémoire. Il est donc intéressant de se questionner régulièrement et sous différentes formes : quizz, question/réponse à plusieurs, problème à résoudre…
Lorsque l’on procède avec cette méthode, il est tout aussi important d’avoir les réponses rapidement après s’être interrogé. Avoir un retour immédiat favorise la rectification des erreurs et la mémorisation !
- Se créer des moyens mnémotechniques
Cette méthode est bien connue. Mais, qu’est-ce réellement ? Et comment l’utiliser à bon escient ?
La mnémotechnie rassemble les « procédés utilisés en vue de mieux fixer certains souvenirs, ou d’être plus aisément à même de les retrouver » Larousse. C’est la capacité à créer des liens entre les savoirs que l’on a déjà et de nouveaux apprentissages.
Attention par contre, cette technique fonctionne que si on l’utilise avec parcimonie. Il est préférable de s’en servir peu souvent et pour des éléments ponctuels (un numéro de téléphone, une définition, une recette courte…).
Pour vous aider, voici quelques exemples de mnémotechnies : une phrase-clé « mais où est donc or ni car ? », un acronyme (FAST pour l’Accident Vasculaire Cérébral), des rimes, des images mentales…
Pour aller plus loin :
Il est possible de poursuivre l’apprentissage des gestes qui sauvent en jouant au jeu SECOURISTE ou en utilisant l’outil pédagogique SECOURISTE.
Pour découvrir ces produits, mais aussi tous nos partenaires de l’apprentissage des gestes de premiers secours, rendez-vous sur notre site internet : https://www.protegeralertersecourir.fr/
Source : Ouvrage Les neurosciences cognitives dans la classe de Jean-Luc Berthier, Grégoire Borst, Mickaël Desnos, Frédéric Guilleray